segunda-feira, 27 de junho de 2011

Marcel Proust et sa recherche du temps perdu





"Le désir nous oblige à aimer ce qui nous fait souffrir."



"Certains souvenirs sont comme des amis communs, ils savent comment faire des rapprochements."



"L'amour est une maladie inévitable, douloureux et aléatoire."



1971-1890: Valentin Louis Geroges Eugène Marcel Proust est né à Paris le 10 juillet 1871 dans le seizième arrondissement. Son père, Adrien Proust, est professeur agrégé de médecine, et sa mère, Jeanne Weil, est la fille d'un riche agent de change. Marcel Proust est un enfant chétif, sensible et il souffre des bronches. Il adore sa mère et dès son jeune âge se montre très sociable. Un jour, vers l'âge de dix ans, il est pris d'une très grave crise d'asthme; une crise si violente que son père crut qu'il allait mourir. En 1881, il entre au lycée Condorcet, où malgré sa santé fragile, il obtient de brillants résultats. Il obtient son bac en 1889 et effectue son service militaire à Orléans.

1891 -1908:

Il poursuit ensuite ses études à la faculté de droit et à l'Ecole libre des Sciences Politiques. Il commence à fréquenter les salons littéraires et collabore à la petite revue Le Banquet. Les textes qu'il donne à cette revue seront regroupés en 1896 sous le titre les Plaisirs et les Jours. En 1894, il passe ses vacances à Trouville et à Cabourg, région que l'on retrouvera dans la Recherche du Temps Perdu. En 1895, il se passionne pour l'affaire Dreyfus. C'est cette année-là qu'il commence son roman Jean Santeuil, roman sur lequel il travaillera jusqu'en 1899 mais qu'il ne terminera jamais. Il paraîtra inachevé en 1952. En 1900, il fait avec sa mère un voyage à Venise. Son père meurt en 1903 et sa mère en 1905. Le deuil de sa mère l'affectera pendant plusieurs années. En 1906, Marcel Proust s'installe Boulevard Haussmann, dans un appartement tapissé de liège et hermétiquement clos. Il échappe ainsi du même coup aux tentations d'un monde futile trop aimé et aux graminées tant redoutées.

1909-1914:

En 1909, Proust se consacre exclusivement à son œuvre. Il conçoit cet immense projet de faire revivre les jours enfuis dans un ouvrage intitulé A la recherche du temps perdu. Il commence à rédiger la première partie, Du Côté de chez Swan. Il travaille la nuit, se repose le jour et reste enfermé chez lui. Quelques extraits paraissent dans le Figaro, mais ce premier volume (environ sept cents pages), prêt à être publié en 1912, ne trouve pas d'éditeur. Il sera notamment refusé chez Gallimard par André Gide qui se reprochera longtemps ce refus. Finalement Marcel Proust fait paraître Du Côté de chez Swan, à compte d'auteur, chez Bernard Grasset en 1913. Il annonce aussi pour l'année suivante la suite : Du Côté des Guermantes et le Temps Retrouvé.

1914-1922:

En mai 1914, Marcel Proust vit un drame personnel en la mort accidentelle d'Alfred Agostinelli qui était son ami depuis 1907. Proust l'engage d'abord comme chauffeur et il devient en 1912 son secrétaire. Puis c'est la guerre qui empêche Proust de publier la suite de son premier volume comme il l'avait annoncé. En raison de son éat de santé, marcel Proust ne sera pas mobilisé. Il faut attendre 1919, pour que paraisse à la NRF, A l'ombre des Jeunes filles en fleurs, qui obtient cette année-là le prix Goncourt. Les 2 années suivantes il publie successivement les tomes 1 et 2 du Coté des Guermantes ainsi que la première partie de Sodome et Gomorrhe. En avril 1922 paraissent la deuxième partie de Sodome et Gomorrhe. Epuisé, Marcel Proust meurt d'une pneumonie le 18 novembre 1922.

1923:

Avant de s'éteindre, il a demandé à Jacques Rivière et à son frère Robert de publier le reste de son œuvre. La Prisonnière paraît en 1923, Albertine disparue en 1925 et le Temps retrouvé en 1927.

À la recherche du temps perdu

Marcel Proust adresses dans le premier volume de la Quête, Combray dans son enfance, se souvenant des moments survenus avec le père, la mère, tantes et grand-mère. Une succession de moments sont passés avec la plus grande fidélité, à la recherche tous les détails des objets, leurs couleurs, formes et odeurs. Tout a commencé avec une poussière de lutin apparu sous la forme de la saveur d'une madeleine (Madeleine, un petit biscuit en français) que d'avoir Proust connu pour songoût, déclenche le flux sans fin de l'auteur. Une époque passionnante de l'ouvrage. C'est la création pure.


D'autres œuvres écrivain sont:

§ Les Plaisirs et les Jours (Calmann-Lévy, 1896)

§ La Bible d'Amiens (Mercure de France, 1904)

§ La mort des cathédrales (Le Figaro, 1904)

§ Sésame et les lys (1906)

§ Pastiches et mélanges (NRF, 1919)

§ Chroniques (1927)

§ Jean Santeuil (1952)

§ Contre Sainte-Beuve (1954)

§ Chardin et Rembrandt (Le Bruit du temps, 2009)


"La sagesse nous sont pas donnés. Nous devons le découvrir par nous-même apres un voyage que personne ne peut vous sauver ou de faire pour nous."





4 comentários:

  1. Ai, meu Deus, não dá pra ver com a letra preta!

    (Renata)

    ResponderExcluir
  2. Hahahaha!

    Gente, percebe-se que Renata tem a mesma mania que eu: perfeccionismo!
    O mais bonito foi que eu realmente não esperava que você e Anete postassem em francês, porque não foi algo que exigi, mas que me deu tanto orgulho...
    Fico cada dia mais feliz com vocês, com o BLOG de vocês, com o esforço que cada um faz com a rotina esmagante que não nos deixa sentar e ler algo agradável, lembrar dos pequenos prazeres e assim nos perdermos em lembranças agradáveis e tudo isso é tão Proustiano!

    E como você mesmo citou "A sabedoria não nos é dada, temos que descobrir por nós mesmos".

    Bravo, bravo, incroyable!

    ResponderExcluir
  3. Pena que não dá pra ver o vídeo!

    Não é incomum que um sabor ou um aroma agradável nos levem de volta ao passado, aos dias de nossa infância ou adolescência, ou, no meu caso, a épocas não tão longínquas. Foi num desses momentos, diante de uma xícara fumegante de chá, saboreado com um biscoito qualquer, que Proust começou a relembrar os anos por ele vividos. Daí surgiu uma das mais belas obras de toda a literatura mundial, um livro simultaneamente poético e crítico. Uma obra-prima apaixonante.

    ResponderExcluir